Aujourd’hui nous allons aborder un sujet sensible chez l’australien, j’ai nommé : la vague !
Et oui car en bon français que je suis, la mer, pour moi, c’est la méditerranée et rien d’autre (ailleurs c’est trop froid, faut pas déconner). Alors autant vous dire que quand j’ai débarqué là-bas, mon 1er réflexe a été d’être en admiration devant l’océan et ses vagues sublimes. Ce n’est pas pour rien que j’ai pris un appartement à 30sec top chrono de la plage d’ailleurs.
Mon second réflexe a été d’enfiler le maillot de bain et d’aller tâter de la vaguounette. Vu de la plage, je me suis dit, elles ont l’air sympathiques ces petites vagues, ça change des vagues de méditerranée. Et je ne croyais pas si bien dire.
1er sentiment : l’eau n’est pas si froide. 19°C. On est quand même en plein hiver. Honnêtement ça passe tout seul. Les surfeurs ont quand même la combi néoprène, mais c’est parce que ce sont des australiens. Ils n’ont pas été éduqués à la dure, à l’océan atlantique.
2ème sentiment : tiens, la plage s’enfonce vite dans l’eau
3ème sentiment : ah oui quand même, elle est grosse cette vague
4ème sentiement : bloubleblep…
Voilà un bon résumé de la situation. La plage s’enfonce très vite dans l’eau. Résultat quand on arrive à l’endroit ou les vagues cassent, on a déjà de l’eau jusqu’à la taille. Malheureusement les vagues font plus de 2 mètres de haut en Australie. Donc 1m (l’eau au niveau de la taille) + 2m pour la hauteur de la vague = une vague de 3m qui arrive droit devant et qui va se casser dans moins de 3sec. en plein sur ta tête. La 1ère fois ça fait tout drôle.
Pour tout vous dire, j’ai même tenté le body surf histoire de me la jouer un peu « australian way of life ». J’ai failli y laisser mon dos. Je me suis retrouvé plié en deux, mais dans le mauvais sens. Ça m’a calmé direct.
On comprend donc mieux les piscines d’eau de mer présentes sur toutes les plages de Sydney. Ça permet de se baigner sans risquer sa vie.
